Actus
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image d'Hydra (une des lunes de Pluton) prise par New Horizons Spacecraft, mise en ligne le 15/07/2015 pendant la conférence de presse.

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Sharon, la lune de Pluton, de près.


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source


Cette chaine Youtube produit une fois par mois un petit documentaire illustré par des motion graphics clairs et faciles à comprendre. C'est sur la science en général, mais il y a pas mal d’épisodes qui parle d'espace, et c'est justement ceux la que je me propose de vous partager aujourd'hui.







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et evidement la page Youtube

Ça y est, nous sommes passé au plus près de Pluton! Et tout fonctionne comme prévus! c'est d'ailleurs ce qui est montre dans la vidéo qui suis : News horizon a envoyé le nombre de donnée scientifiques qu'il a collecté (pas les données en elles même), et tout coïncide parfaitement avec ce qui a été programmé.


Emily Lakdwalla, journaliste chez planetary society depuis 2005, nous décrit ses premières impressions et nous rapporte certains détails qu'elle a pu avoir auprès des scientifiques de mission sur place :

"Ouah, la surface est variée. Je vois tant de différentes sortes de terrain. "Le cœur" s'est séparé en deux différente surfaces, une très lisse à l'ouest et un plus épart à l'est. [...]

Pluton et Charon en fausses couleurs. l'image montre la diversité de la composition de la surface.

À gauche du cœur, dans la zone sombre particulièrement, il y a plusieurs caractéristiques circulaires qui sont clairement des cratères d'impact. Demain nous obtiendrons une autre photo qui sera très semblable à celle-ci, mais prise sous un angle légèrement différent, qui nous donnera des informations 3D pour aider voir si les caractéristiques circulaires ont bien des formes de cratère.



J'ai croise Will Grundy dans le couloir, il a réalisé beaucoup d'observation de pluton à partir de la terre . Il m'a dit qu'ils ont spécifiquement visé cet hémisphère parce qu'ils savaient déjà qu'il contiendrait la partie la plus contrastée de la surface. Nous savons déjà que le côté gauche "du cœur" est fait de glace de monoxyde de carbone. Il est étonné et heureux que les observations terrestres et les photo de News Horizon coïncident autant."



Et enfin, parce que les américains aime se la donner niveaux social, régalez vous en regardant cette superbe vidéo.





source

Sea dragon est une fusée conçue par Robert Truax qui fut proposée à l’époque comme concurrente de la saturn V, mais les ingénieurs de la NASA n’étaient pas trop fan de la simplicité du truc et ont préféré faire un truc avec plus de turbopompes et de moteurs cryotechniques complexes pour faire travailler un peu l’Amérique sur un projet dur et difficile. Car à cette époque, c'est à dire aux alentours de 1962, la guerre froide faisait rage, et c’était important de montrer sa suprématie technologique. Ce qui est dommage : une fusée deux fois plus complexe aurait tendance à coûter énormément plus cher qu'une deux fois plus grosse (pour un même degré d’efficacité).


Car voilà le truc : cette fusée, simple à souhait, est absolument gigantesque. Le premier étage de la saturnV pourrait rentrer dans la tuyère du premier étage du Sea dragon presque en entier. Le Sea dragon pourrait envoyer la station spatiale internationale entière en orbite, et ce, d'un seul coup sans problème. Sa capacité de charge utile est en effet de 450 tonnes en orbite basse. Par comparaison, le plus gros que l'on puisse faire avec nos fusées du moment c'est 30 tonnes avec la delta V heavy. Même la version la plus avancée du SLS ne pourra emporter "que. 120 tonnes en orbite.


Mais sa véritable "force" si j'ose dire, c'est sa simplicité. Ici, il n'y a pas de turbopompes coûteuses et complexes pour amener les carburants dans plein de "petits" moteurs comme ceux du premier étage de la saturnV, les réservoirs sont mis sous pression grâce à du nitrogène liquide (le gaz neutre par excellence). Le carburant est donc injecté via deux énormes vannes, dans une seule et même tuyère de 23 mètres de diamètre. Ce n'est vraiment pas ce qu'il y a de plus efficace, mais on s'en fout parce que c'est tellement gros, que cela n'a plus aucune importance. Quant au deuxième étage, c'est quasiment une copie conforme du premier légèrement plus adapté aux conditions du vide spatial. Celui-ci est, d'ailleurs, contrôlé par 4 moteurs périphériques dont chacun est aussi puissant qu'une falcon9.


La flamme en dessous du moteur ferait 1 kilomètre et demi de longueur. il n'y a jamais eu d’étude sur l'impact d'un lancement sur l'environnement, mais on peut aisément imaginer que chaque lancement aurait tendance à littéralement exploser l’écosystème environnant. Même si d’après les calculs, les membres d’équipage peuvent survivre aux vibrations du décollage, quiconque se tiendrait dans un rayon de 8 km serait grièvement blessé à cause du niveau sonore avoisinant les 165 db(calculs à l'appui!).


Vous vous demandez certainement avec envie à quoi aurait pu ressembler la rampe de lancement de ce Goliath de l’astronautique? à rien du tout, et pour cause, on n'en aurait pas eu besoin : le Sea dragon était supposé être tiré de l’océan Pacifique, immerge jusqu'aux 3/4. Un ballast tirait ainsi la fusée vers le fond de l'eau pour que la fusée se tienne droite. Les membres d’équipage accédaient ensuite en bateau au module de commande. Le ballast était ensuite détaché de la fusée par des boulons explosifs et la fusée pouvait enfin décoller "tranquillement". C'est une solution super-économique : pas de coût supplémentaire pour construire une rampe de lancement, tir de l’équateur pour profiter de la rotation de la terre, les avantages sont nombreux...


Mais il faut bien la construire quelque part cette fusée?! y a-t-il un bâtiment assez grand pour accueillir le sea dragon? est-ce que le VAB (vertical Assembly Building) "suffirait" ? en fait non, cette fusée est juste trop grosse. Mais la solution est encore plus simple en réalité : vue que la fusée était tractée en bateau jusqu’à son lieu de lancement, autant utiliser les bases de sous-marins pour la construction. D'autant plus que pour le coup, la construction d'un sous-marin n'était pas si loin de celle du sea dragon étant donné que le sea dragon est fait d'acier de 8cm d’épaisseur. De plus, la proximité avec les bateaux de la marine américaine facilitait grandement le transport jusqu'au lieu de tir.


C'est bon? vous achetez? d’après de récents calcul, et d’après les lois en vigueur actuellement, ça vous fera 5.8 milliard de dollars pour le développement qui comprendrait normalement 5 lancements de qualifications. Le retour sur investissement est tout simplement énorme : 300%. C'est en parti du au faible coût de lancement : 50$ par Kilogrammes et 500 millions de dollar par lancement (c'est pas grand chose au vue de la capacité du sea dragon...).



EST-CE BIEN RAISONNABLE?





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